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Auteur : Vincent D.
Le 21/04/2022
A trois jours du deuxième tour de la présidentielle, il paraît indispensable de rappeler les raisons profondes pour lesquelles un catholique ne peut laisser Emmanuel Macron être réélu.
Extension de l’avortement à 9 mois, PMA, GPA, euthanasie, Rivotril, abandon des malades et des mourants, interdiction du culte, interdiction de l’instruction en famille, négation de la subsidiarité et de la responsabilité individuelle, 15 000 soignants suspendus, apartheid et désignation de non-essentiels et de sous-citoyens empêchés de subvenir aux besoins de leurs familles, etc.
On est loin de la doctrine sociale de l’Eglise. Le projet : la chosification de l’humain, le transhumanisme et la fin des libertés. C’est monstrueux.
Avec l’arrivée du virus chinois, ce fut l’avènement de la religion Covid où le nouvel absolu est « être en bonne santé et consommer ». Le port du masque en est le rite essentiel et le vaccin est le nouveau baptême. Respirer, exister serait devenu une menace. Peu importent les suicides des enfants qui ont augmenté de 300%, peu importent les nombreux effets secondaires et les morts.
Demain, n’en doutons pas, Macron rendra la vaccination tous les quatre mois obligatoire pour tous et instaurera le crédit social, monde où il n’y a plus que des dérogations de liberté au bout du QR code.
Alors oui, un catholique ne peut ni se soumettre, ni voter Macron. Et c’est un devoir que de s’interroger sur le sens philosophique de ce projet de société à la lumière de la Foi.
Emmanuel Macron a divisé les français en bons et mauvais. Dans le rôle des mauvais : les gilets jaunes, les non-vaccinés et les soignants suspendus. L’immense souffrance du peuple français a été ignorée, sciemment, volontairement.
Et de la même manière, le peuple ukrainien ne compte pas. Au lieu de faire appliquer les accords de Minsk dont il est l’un des garants, Macron prend partie pour Kiev et envoie des armes. Les sanctions contre la Russie, outre leur inutilité, vont accentuer la misère de millions de Français : hausse massive des prix de l’énergie et de l’alimentation, voire pénuries.
Et que dire de l’Union européenne ? Au lieu de prévenir le totalitarisme, elle somme les pays de se soumettre à l’idéologie progressiste et devient l’instrument pour contrôler les populations à l’aide du crédit social dont le laissez-passer sanitaire ou vaccinal n’est que la première étape. Au lieu d’œuvrer à la paix, elle met de l’huile sur le feu en envoyant des armes et en soutenant un régime politique qui fait la guerre à son propre peuple et s’appuie sur des bataillons ukronazis.
Si elle n’est pas parfaite, Marine Le Pen aura le mérite de poser les bases de la réconciliation avec la réintégration des suspendus, l’abrogation des mesures « sanitaires » et le referendum d’initiative citoyenne. Elle redonnera à la France sa position de médiatrice.
Un autre avenir est possible. Il est à portée de vote. Pour nos enfants, pour la France.
Le 24 avril, je voterai Marine Le Pen. (Qui l’eût cru il y a 5 ans ?)
V.D.
Le 15/04/2022
A l'approche de l'élection présidentielle dont l'enjeu est terrifiant, Madame Alexandra Henrion-Caude propose cette belle neuvaine adressée à notre Maman du Ciel.
Le 07/03/2022
Une bien belle initiative née en Autriche et déjà plus de 2 000 chapelets dans toute la France !
Il s’agit de confier la France, qui subit actuellement une crise existentielle sans précédent dans son histoire, à la Très Sainte Vierge Marie et l’implorer pour qu’elle vienne en aide à ses habitants.
C’est un acte public de prière et de témoignage de notre Foi en récitant le chapelet en public partout en France. Chaque mercredi nous prions, et cela continuera jusqu’à ce que la crise actuelle se soit résolue de manière pacifique et que la paix et la liberté soient revenues dans notre société.
Le site : lafranceprie.org
Et le tract pour le Nord de Versailles, que vous pouvez adapter
Le 01/11/2021
Deux articles passionnant ont été publiés coup sur coup. Le premier : « Revitaliser les racines chrétiennes de la France » [1] . Le deuxième : « Et que sert-il à un homme de sauver son pays, s’il perd son âme ? » [2] .
Si nous ne nous souvenons pas de qui nous sommes, si nous n’affirmons pas notre Histoire et nos valeurs, comment un étranger pourrait-il devenir Français de cœur ?
Nos racines catholiques nous donnent la force et la légitimité pour refuser toute civilisation étrangère, conquérante et opposée à nos valeurs. Tandis que la laïcité nous rend muets en défaisant ce que le catholicisme (sa seule cible) a patiemment construit.
Sans nos racines chrétiennes, sans ce sens du beau et de la transcendance, comment combattre la chosification de l’humain, incarnée par le « mariage pour tous », la loi « bio-éthique » et le covidisme ?
Comment sortir nos enfants d’un projet de société d’individus isolés dans la peur et leur apprendre la beauté et la grandeur d’être une belle nation ?
Il n’y a qu’un seul thème pour la présidentielle 2022 : reprendre le contrôle.
V.D.
[1] https://www.valeursactuelles.com/societe/aram-mardirossian-revitaliser-les-racines-chretiennes-de-la-france/
[2] https://lephilosopheur.blogspot.com/2021/10/et-que-sert-il-un-homme-de-sauver-son.html
[3] Affirmer l’anti-constitutionalité du masque et de toute forme de confinement ou de laissez-passer (sanitaire, climatique, etc.). Instaurer un droit de visite inaliénable pour les patients à l’hôpital et les résidents en maison de retraite.
[4] Bruxit/Frexit et sortie de l’OTAN
Le 05/07/2021
Nous savons que vous avez interdit des traitements sans effet secondaire et promu le Remdesivir nocif et le vaccin aux effets secondaires sans précédent.
Nous savons que vous avez séquestré nos anciens et nos mourants, privés de l’affection et de l’accompagnement qui leur étaient indispensables. Parfois, il n’a même pas été autorisé de les enterrer dignement.
Nous savons la maltraitance et la culpabilisation infligées à nos enfants qui sont maintenant des cobayes avec le vaccin.
Nous savons que vous n’hésitez pas à sacrifier nos jeunes en les privant d’instruction et d’avenir.
Nous savons que votre projet est de copier la Chine et d’instaurer le crédit social. Le laissez-passer sanitaire n’est que la première étape.
Nous savons avec la loi « bio-étique » que vous n’avez aucun respect de la vie humaine. L’enfant est un bien de consommation. Votre idéologie: chosifier l’humain, contrôler la mort, remplacer Dieu.
Nous savons que vous voulez déconstruire la France, son histoire, sa culture. Qu’il il est interdit, de faire famille, société ou nation.
Nous savons.
Et sachez que nous allons nous battre jusqu’au bout. Pour nos enfants, pour la France que nous avons le toupet d’aimer !
V.D.
Le 24/06/2021, complété le 03/07/2021
Cette crise du virus chinois est une immense souffrance. Elle a révélé un attachement à ma patrie, la France, que je ne soupçonnais pas ; voir son pays sombrer est terrible. Il y a tous ces morts et toute cette misère qui auraient pu être évités. Il y a nos aînés et nos mourants qui ont été séquestrés et privés de l’affection et de l’accompagnement qui leur étaient indispensables. Il y a ces enfants culpabilisés et maltraités et notre jeunesse sacrifiée et privée d’avenir. Il y a cet effondrement moral total de tous les corps intermédiaires (syndicats, associations de parents d’élèves, etc.) et pire que tout de l’Eglise catholique qui a promu l’idéologie des progressistes en acceptant qu’il n’y ait rien de plus important que la non-circulation du virus chinois, faisant fi de notre relation à Dieu et à notre prochain : les sacrements ne sont plus indispensables ; les rites de la nouvelle religion covid eux le sont.
De même, voir ce qu’est devenue l’Union européenne n’est plus tolérable ; elle a trahi sa mission originelle en agissant contre les peuples et en prenant la Chine comme modèle. Loin d’une Europe mondialiste amenant à la dissolution des Etats, il faut faire vivre une communauté de destins, une communauté d’Etats liés par l’Histoire (parfois douloureuse) et par leur civilisation chrétienne commune. Ceci pour ne pas revivre les guerres du passé. C’était le sens du 1er mai 2004.
Ce sera ma première question aux partisans du Frexit. Quelle structure, quelle organisation pour maintenir cette communauté de destins vivante ? Faut-il opter pour un Bruxit et quel en serait le contour ?
Sortir de l’Euro et même annuler tout ou partie de la dette ne doivent pas être des sujets tabous. Ce sont de vraies possibilités qui doivent être explorées. Si nous faisons un tel choix, la France aura à affronter de fortes pressions pour nous en dissuader. Mais la France n’est-elle pas déjà dans une tempête de tous les diables ? Il nous faut donc déterminer si une sortie de l’Euro peut nous ramener vers une mer plus calme.
Les avantages de la sortie de l’Euro surpasseront-ils les inconvénients ? Quelles conditions et stratégie pour annuler la dette ? Quel impact sur les taux d’intérêt et le coût des importations ? Comment préserver l’épargne des français et maintenir la confiance ? A qui emprunterons-nous ? Bref, comment procéder concrètement pour que tout se passe bien in fine ?
Il n’y a pas que l’Union européenne et la CEDH qui mettent à mal notre souveraineté. L’extraterritorialité des lois américaines liée à l’usage du Dollar est un enjeu majeur pour la France et ses entreprises. L’Euro aurait pu devenir cette alternative au Dollar mais l’Union européenne n’a jamais saisi cette opportunité et ne le fera jamais.
Quels mécanismes pour stopper cette ingérence américaine, défendre nos entreprises et nos choix diplomatiques ? Faut-il une alternative au Dollar ? Et si oui, laquelle ? Faut-il créer une alternative au système de transfert financier SWIFT ? Ou rejoindre le système russe SPFS ?
Avec le Frexit prendra fin la politique agricole commune (PAC). Est-ce un drame quand on voit l’état de l’agriculture française ? Nous en sommes arrivés à cette situation incroyable où les agriculteurs qui ont la noble tâche de nous nourrir sont considérés comme des pollueurs et des empoisonneurs. A cela s’ajoutent leur paupérisation, l’humiliation d’être sous perfusion des subventions européennes et les nombreux suicides. Et comment ne pas s’alarmer de la disparition des insectes, des abeilles en particulier, ainsi que des passereaux [1] ?
Quelle politique agricole pour la France ? Quel cadre réglementaire pour permettre aux agriculteurs de s’installer, de fixer les prix et de vivre de leurs revenus ? Comment mettre fin aux pratiques qui détruisent la nature [2] ? Quel équilibre entre incitations et interdictions ? Comment accompagner les agriculteurs dans cette transition et leur rendre leur dignité ?
La crise provoquée par l’irruption du virus chinois est avant tout morale. Et les rares personnes qui s’opposent à cette folie « sanitaire » en considérant l’Homme sous toutes ses dimensions (biologique, relationnelle et spirituelle) sont très souvent des partisans du Frexit ou du Bruxit. Je m’en étonne encore. Comment cela se fait-il ?
Cela doit nous interroger sur le sens qu’a pris l’Union européenne, comme nous devons nous souvenir qu’elle n’est qu’un outil et qu’elle est le miroir grossissant de l’idéologie progressiste partagée par une majorité de gouvernements en Europe. L’avenir que nous souhaitons donner à la France (Frexit, politique migratoire, déconstruction, etc.) est un débat existentiel qui ne peut être différé davantage.
Nous devons reprendre possession de notre futur. La primauté du droit national sur le droit européen et la sortie de la CEDH sont devenues une nécessité absolue. Existe-t-il une chance de modifier en profondeur l’Union européenne ? Faut-il aller jusqu’au Bruxit ou jusqu’au Frexit ? Cela doit être débattu sereinement. Les réponses aux questions soulevées dans cet article éclaireront ceux qui restent attachés au projet de paix pour l’Europe et s’interrogent sur le Frexit.
Mon opinion n’est pas arrêtée. Ce qui est sûr, la France est une grande nation capable de tenir sa place en Europe et dans le monde sans l’Union européenne. Nous ne devons pas rester dans l’Union pour de mauvaises raisons.
V.D.
[1] https://lejournal.cnrs.fr/articles/ou-sont-passes-les-oiseaux-des-champs
[2] https://www.leparisien.fr/environnement/le-bio-aussi-efficace-que-les-pesticides-19-08-2018-7857648.php
Le 07/06/2021, complété le 16/06/2021
Je garde un souvenir ému et particulièrement joyeux du 1er mai 2004. C’est la date à laquelle huit pays de l’ancien bloc soviétique ont rejoint pleinement l’Union européenne : Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie et Slovénie. C’était le signe éclatant de la fin de la guerre froide, la famille européenne enfin réunie. C’était la raison d’être de la construction européenne : bâtir une communauté de destins pour ne plus jamais revivre les guerres et les totalitarismes monstrueux du XXe siècle.
J’ai grandi dans l’idée que la construction européenne était une noble cause, porteuse de paix et de prospérité et que les délégations de souveraineté consenties permettaient de mieux affronter ensemble les grands défis qui nous attendent.
Au risque de faire hurler certains lecteurs, l’Union européenne a apporté sa pierre à l’édification de la paix en Irlande du Nord grâce à ses aides et à la libre circulation des personnes entre les deux Irlande. Les aides fournies à l’Europe de l’Est ont contribué à rattraper la longue parenthèse soviétique. Cela reste des réussites, au même titre qu’Erasmus.
Mais comment ne pas voir aujourd’hui que l’Union européenne est devenue un monstre froid, une union désincarnée dans laquelle doivent se diluer les Etats ? Pire qu’elle agit désormais contre les peuples ! Les signes sont trop nombreux pour être ignorés.
La crise de la dette grecque a été un révélateur. Sans nier la responsabilité des gouvernements grecs successifs, comment avons-nous pu imposer de telles horreurs au peuple grec ? Qu’avons-nous fait de la prétendue solidarité européenne ? Aurions-nous accepté le même traitement en tant que Français ?
Nous constatons régulièrement les terribles dégâts de la libre concurrence érigée en quasi-religion (le démantèlement d’EDF en est un bon exemple). Les traités de libre échange négociés dans l’opacité ne vont guère arranger les choses. Le principe de subsidiarité, ignoré et même bafoué, devrait être couplé avec celui de proximité : préférence pour ce qui est local, puis national, puis européen. En plus c’est écolo…
Que dire également de la PAC ? Près de 50% des revenus des agriculteurs proviennent de subventions. Quelle humiliation ! Soit nous considérons que leur activité est dépassée, inutile et que des pays tiers peuvent nous nourrir, soit nous leur donnons les moyens de vivre de leur métier sans subvention en mettant en place le cadre réglementaire adéquat loin de cette agriculture productiviste et destructrice de la nature. La deuxième solution est la bonne.
Autre exemple. La création d’un Ministre des affaires étrangères de l’Union est un échec flagrant. Les européens sont inaudibles et la France, puissance nucléaire, l’est tout autant et fait preuve de faiblesse. Nous tombons dans tous les pièges. Que dire du comportement de l’Union vis-à-vis de la Turquie, de l’Ukraine ou de la Russie ? Est-ce vraiment dans l’intérêt de la France ?
Je pourrais également évoquer la politique migratoire qui nous ronge – les tribunes de nos militaires sont éloquentes – ou la promotion incessante d’idéologies mortifères. Nul besoin d’en rajouter tant cela a été commenté.
Mais le plus effroyable est venu avec la crise du virus chinois. Des milliards d’Euros ont été dépensés inutilement dans des médicaments ou des vaccins qui sont nocifs ou dont les effets secondaires sont inconnus. Pire, l’Union européenne est devenue l’instrument pour instaurer une nouvelle société où la Chine est le modèle à suivre. Le passeport sanitaire nous est imposé, un apartheid institutionnalisé par l’Union avec la complicité active des gouvernements. Soyons-en sûrs, il sera progressivement étendu aux moindres détails de nos vies et à d’autres critères. C’est le crédit social chinois où le mauvais citoyen est désigné et exclu, une société de la peur sous contrôle absolu avec identité et portefeuille numériques.
Oui l’Union européenne agit sciemment contre les peuples, mue par une idéologie progressiste pétrie d’ultra individualisme où il n’y a plus besoin, voire il est interdit, de faire famille, société ou nation.
Plus que le Frexit, la question de mettre un terme à l’Union européenne telle que nous la connaissons s’impose désormais y compris à ceux qui sont attachés à l’idée d’une communauté d’Etats européens liés par l’Histoire et leur civilisation chrétienne commune, et soucieux de ne pas reproduire les horreurs du siècle passé.
V.D.
Le 26/04/2021, complété le 06/05/2021
Je reprends la plume aujourd’hui. Rien n’a changé, ou peut-être est-ce pire ? Désormais les fidèles n’ont plus le droit d’aller à la messe si le seuil grotesque de remplissage de l’église est dépassé. Demain un passeport « sanitaire » sera exigé et l’accès vous sera refusé si vous n’êtes pas vacciné ou testé négatif. La messe n’est plus essentielle. Pire, pour l’Eglise, il n’y a donc rien de plus important que la santé ou la non-circulation du virus chinois. Notre relation à Dieu est secondaire. Ce discours est même tenu en chaire par certains prêtres !
Où est passée l’Eglise qui témoignait de la Foi en organisant des messes clandestines dans les champs du temps de l’odieuse Révolution ?
Elle est morte je crois. Preuve en est avec le psychodrame de la vigile pascale en l’église St Eugène - Ste Cécile. L’évêché, au lieu de soutenir ces prêtres qui font passer Dieu avant la nouvelle religion d’Etat, a décidé d’ouvrir une procédure canonique, apparemment rarement utilisée.
L’Eglise catholique a abandonné ses fidèles, au lieu de les secourir et de les extraire d’une peur de la mort telle qu’elle nous prive de toute vie. Comment désormais ne pas se demander si l'incendie de Notre-Dame de Paris et de tant d'autres églises en France n'est pas un signe pour manifester cet effondrement devant lequel nous restons tous passifs ?
Ne nous y trompons pas, l’idéologie à l’origine de ces mesures « sanitaires » est la même que pour les lois de « bioéthique » ou sur l’euthanasie : chosifier l’humain, contrôler la mort, remplacer Dieu.
V.D.
Le 28/12/2020, complété le 09/01/2021
Comment l’Eglise peut-elle rester silencieuse et même participer à la folie qui s’est emparé du monde occidental à l’occasion de l’émergence du virus chinois ?
Comme lors de la Révolution avec le culte de l’être suprême, c’est bien une nouvelle religion qui est imposée à la population. Etre en bonne santé, consommer, tels sont désormais les seuls et uniques buts de l’existence. « Quoi qu’il en coûte. » En conséquence de quoi notre vie relationnelle et spirituelle nous est retirée, on peut même affirmer qu’elle fait l’objet d’une ferme condamnation et sa nécessité s’en trouve niée.
C’est ainsi que les messes furent interdites à deux reprises. Et la deuxième fois ce sont quelques fidèles qui ont courageusement manifesté sur les parvis pour rappeler cette place essentielle que tient la messe dans notre relation à Dieu. Mais point de soutien de nos prêtres ou de nos évêques, à de rares exceptions près. D’ailleurs, le slogan « les prêtres avec nous » en est le reflet.
Comme toute religion, le covidisme a ses rites et ses symboles. Et ceux-ci envahissent nos vies et même nos églises, au premier rang desquels le masque, seul signe visible de l’épidémie. Ce masque instille une méfiance voire même une panique généralisée ; le fait même de respirer, et donc de vivre, serait désormais une menace mortelle pour autrui. Le masque est la négation même de notre humanité, de la relation aux autres et à Dieu en particulier.
Pourtant fidèles, prêtres et enfants de chœur le portent et se soumettent à la nouvelle religion, à la nouvelle superstition qui doit nous sauver d’une mort certaine. Pour vivre, il faut accepter de mourir ; telle est notre condition humaine. Et vivre, c’est avant tout être en relation avec Dieu et avec nos semblables.
J’avoue qu’aller à la messe dans ces conditions est devenu une souffrance, d’autant plus grande quand le prêtre ou le sacristain semblent plus préoccupés des consignes sanitaires que du culte. Mon cœur est plein d’une immense tristesse et de colère.
Dans cette crise artificiellement entretenue, l’Eglise et les prêtres devraient être les gardiens de la morale et les défenseurs des plus faibles. Mais nulle voix ne s’élève.
Dans une inhumanité totale, les mourants à l’hôpital ont été privés de leurs proches et d’un prêtre. De nombreuses personnes âgées en maison de retraite (EHPAD en novlangue) privées de tout contact avec l’extérieur sont mortes de solitude ou ont perdu tout repère au point de ne plus reconnaître leurs proches. Aucune voix ne s’est élevée.
Imposer le masque aux enfants est une atteinte à leur intégrité physique et psychologique, dont nous ne pouvons que deviner les conséquences dramatiques à long terme. Ce n’est rien d’autre que de la maltraitance ! Nous leur faisons porter la responsabilité de la circulation du virus à laquelle ils ne peuvent rien. Là encore, nulle voix ne s’élève.
Aujourd’hui la société offre même des sacrifices à la divinité covid. On n’hésite plus à priver d’école, de cours, et par conséquent d’avenir enfants et étudiants. On ne s’alarme pas plus de toutes les maladies qui ne sont plus détectées. Les grands prêtres de la nouvelle religion, ceux qui siègent au gouvernement, désignent qui sont les essentiels et les non-essentiels en empêchant ces derniers de subvenir aux besoins de leurs familles. Mais chacun de nous est essentiel au monde ! Nous assistons à la ruine programmée de milliers de familles, et même à de nombreux suicides. Bientôt un passeport vert distinguera les vaccinés et les non-vaccinées. Quel chemin sommes-nous en train de prendre ?
Face à cette perte totale de repères et de valeurs, l’Eglise reste désespérément silencieuse et semble ignorer la détresse matérielle, psychologique et spirituelle de la population. Dans une tribune au New York Times [1] , le pape François réprouve ceux qui manifestent contre les mesures sanitaires, ne voyant pas que ces mesures sont justement le paroxysme d’une société ultra-individualiste et déshumanisée et qu’elles procèdent de la même logique que la loi « bioéthique ». Et que penser des déclarations plus récentes [2] ? Je ne comprends pas.
Pour reprendre les mots du Père Michel Viot [3] , « Dieu veut libérer l’homme par l’espérance, la foi et l’amour charité. » L’Eglise ne peut rester « indifférente aux actions d’un gouvernement qui mènent au désespoir, à l’asservissement, à l’augmentation du nombre de pauvres. »
Que cette tribune puisse réveiller nos cœurs et nos âmes, susciter des réactions et nous donner plus de forces pour rejeter cette nouvelle religion de la souffrance et de la destruction, aujourd’hui et demain.
V.D.
[1] https://www.nytimes.com/2020/11/26/opinion/pope-francis-covid.html
[2] https://www.valeursactuelles.com/societe/le-pape-francois-denonce-lopposition-aux-vaccins-et-la-qualifie-de-negationnisme-suicidaire-127343
[3] https://www.youtube.com/watch?v=kVLAJReucl8